Julie Barranger

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TOKYO LIPS

 

Vidéo : 10,08 min 2010

Tokyo lips

Film atmosphérique, flottant comme un rêve, Tokyo lips exprime l’essence des nuits magiques et extravagantes générées par Tokyo.
La camera plonge depuis les gratte-ciels, caresse les lumières de la nuit, glisse sur les visages et dans les ruelles sombres, et s’attarde sur un personnage magnétique et impénétrable.
Entre ombre et lumière, la vidéo se compose d’un long plan-séquence traversant le comptoir d’un bar élégant, où les personnages qui s’attirent et se séduisent sont chacun des portraits et des facettes de « Tokyo by night ».

Réalisation et stylisme: Julie Barranger
Production: RIBO, Yukika Kudo

– Tokyo Lips a été présentée au festival Nomades du Haut Marais en mai 2011.
– La vidéo est régulièrement diffusée sur la chaîne d’art vidéo Souvenirs from earth.
– La vidéo est proposée à la vente sous forme de coffret numéroté en édition limitée à 3 exemplaires.
Un exemplaire a été vendue à la vente aux enchères #artvideo à Drouot en 2014, dirigée par Maître Vincent Wapler.

 

Shooting Stars

 

Vidéo: 07,32 min, 2010

Deux étrangers de passage se rencontrent sur la jetée d’Osanbashi à Yokohama. Un homme, une femme, jeunes, élégants, indépendants. Une éphémère complicité partagée dans un décor contemporain composé de lignes obliques, du soleil et
de la mer. Tous deux vont croiser leur chemin, partager un beau moment ensemble et se séparer naturellement, pour suivre chacun leur route, continuer leur vie. Cette vidéo a été réalisée en collaboration avec la marque japonaise KINO, dont le style vestimentaire structuré, poétique, mâture et discret, transmet aussi sa fraîcheur et son originalité. Le
thème de cette collection est EXPAND. Un mot difficile à traduire en français, qui parle d’expansion de soi mais aussi d’un profond sentiment d’intériorité, et d’ouverture du cœur.

Shooting StarsCette vidéo a été sélectionnée et projetée au festival international de Rotterdam en février 2011, dans le cycle des films de mode.

Alambics

by karina_juliebarranger

Alambics 2008-2009

Installation,  2008-2011

Dimensions : 3 x 2m

Matériaux : branches peintes, ballons de baudruche, tubes en caoutchouc, maille textile, verre, perles.

+ machine : 1,70m x 2m ; bois peint, métal, plastique, moteur, courroies.

 

 

L’art et le laboratoire

L’installation Alambics présente un corps imaginaire flottant, qui semble respirer et vivre. Tuyaux circulant parmi des branches et ballons dégonflés véhiculent le fluide de cet organisme étrange et flottant. La bête respire ! Il y a des fioles à moitié vides et des gouttes de sang en caoutchouc qui se balancent aux branches pétrifiées. Alambics est une image de la vie, un reflet du vivant, se situant entre naturel et artificiel.

Dans sa version élaborée, une respiration artificielle maintient en vie cette installation, entre poumons et fruits mûrs.

C’est la scène artificielle de mon corps imaginaire, les bronches qui respirent mes envies, expirent mes sensations, soufflent tout mon corps subtil, tel le prana. Je cherche l’instant de plaisir, l’équilibre entre attente et satisfaction, entre faim et satiété, le moment suspendu où le mouvement, entre jour et nuit oscille parfaitement et tout doucement.

Oeuvre présentée et accrochage: 

2 possibilités:

Alambics est une installation de branches rouges suspendues, auxquelles s’accrochent des ballons, des tuyaux, des pampilles. Elle fut d’abord réalisée dans sa version inanimée, fin 2008 courant 2009. 

Par la suite une machine a été construite entre 2009 et 2011, afin de créer un système pour gonfler/dégonfler les ballons, et créer ainsi un effet de respiration. De plus une petite pompe à eau fait circuler un liquide rouge dans les tuyaux.

En fonction du lieu d’exposition, « Alambics » peut être exposé dans sa version simple ou élaborée. 

 

Alambics a été exposé au 26ème rendez-vous des jeunes plasticiens en mai 2009 à La Garde, dans le Var.

 

 

 

Média
1/  Lais de papier peint, 300 x 61 cm, 2008

2/ Photographie maquette: 24×36 cm
3/  Photographie portrait : 13,5×18 cm

 

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Sang blanc est une oeuvre se développant sous plusieurs formes.

 La pièce maîtresse est un papier peint dont le motif est une tâche de sang imprimée au raccord. Un lais de ce papier peint a été imprimé comme prototype.
 L’ ambition de ce projet est de faire imprimer le motif chez un imprimeur de papier peint, afin de pouvoir en recouvrir toute une pièce, et créer ainsi une installation totale, comme sur la maquette présentée. Recréer un intérieur avec son mobilier, et pouvoir y accrocher les portraits de Jules (voir projet : Jules est une femme)

Sang blanc est une œuvre papier, un papier peint plus exactement. Cette œuvre pop et baroque, à vocation subversivement décorative, cherche à soulever des interrogations sur notre inconscient, notre morale, nos tabous sociaux et culturels, et nos schémas familiaux et ancestraux.
 Le papier peint fait référence à l’intérieur de la maison, le décor où l’on a grandi, vécu, il recouvre les murs et en cache parfois les défauts. Détourné de son image habituelle et de sa banalité, ce papier peint maculé de sang nous emmène vers une sensation inquiétante, sans toutefois nous donner l’explication des origines de ses tâches. Le motif de sang démultiplié devient une obsession que la référence au décor quotidien amplifie et fait éclater, tout en la rendant décalée et édulcorée de par sa nouvelle fonction décorative. 

La symbolique du sang inspire ce travail.
La vie qui circule, le liquide qui alimente le corps, et nourrit nos cellules. Le sang c’est la famille, l’hérédité, la génétique. Mais aussi la mort, le sang qui s’échappe du corps, qui coule d’une blessure, le meurtre, les veines ouvertes. Agression, violence, viol, guerres.
 Le sang dans les religions : le Christ verse son sang sur la croix. Le chrétien communie en buvant le sang du Christ.
 Les sacrifices des sociétés ancestrales et tribus : le sang versé des innocents : animaux, femmes, enfants pour nourrir la terre ou apaiser les dieux en colère.

Le sang est aussi un symbole féminin fort : le sang de la vie au moment la naissance, qui accompagne le bébé, puis le sang menstruel : cycle régulier, non fécondation, élimination.

 

Citation :

Le papier peint par Sarah Lapoutge, à propos du travail de Philippe Faure à l’occasion de l’exposition/hommage à Pierre Molinier : Jeux de Miroirs présentée à l’automne 2005 par le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux. http://www.bourgeoiseasatisfaire.com

« Pourquoi faire devenir tableau ce motif désuet qui n’occupe ordinairement que le fond de la scène ?
(…) Par ce qu’il nous dit de nous-même. Motif d’un souvenir d’enfance qui ornait le très conventionnel salon familial, il peut être pour d’autres celui d’un hôtel médiocre qui a abrité une étreinte fugace. Il fait partie de nos vies à tous et à chacun .
Le papier peint se répète à l’infini et nous enserre comme les alvéoles de la ruche. Il nous voit quand on ne le voit plus. Il nous voit nu, dévoilé, repu et fatigué lorsque l’on ouvre un œil après l’amour et l’on se demande ce que l’on fait là. Il partage notre intimité « présentable » devant l’autre. Le papier peint nous saisit dans ce qui fait notre force et notre misère : notre immense solitude. Et le motif tournoie autour de notre corps replié sur le lit. Jusqu’à l’écoeurement.

Le papier peint est le décor inaltérable de ce passage intime. Celui qui nous rattache à l’enfance, à ses ambiances, à ses odeurs. Celui qui nous rattache au couloir de cet hôtel de province où s’alignent les portes comme autant de passages vers l’inconnu. On est alors comme l’enfant au tricycle dans Shining, on a envie de découverte et l’on est terrorisé à l’idée qu’elle advienne vraiment. 
Quand le passage devient inquiétant et le rythme hystérique, les motifs du papier peint se transforment en chimères, en ombres grandissantes, en une forêt qui gronde et s’apprête à nous dévorer.

On se réveille en sursaut, angoissé, transpirant, haletant. On a envie de vomir et de pleurer. On regarde le papier peint. Son motif se dessine en creux et en plein, comme lové sur lui-même. La régularité de son rythme apaise le souffle. Son décor est toujours le même et le restera indéfiniment. Il reste en place alors que tout bouge autour de nous. On peut se rendormir, on est enfin rentré à la maison après ce long voyage qui mène de soi à soi-même. »

2/ Sang blanc se présente aussi sous forme d’une photographie couleur représentant un autoportrait décalé de l’artiste avec des dents de vampire.

 

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Sang blanc a été exposé au 26ème rendez-vous des jeunes plasticiens en mai 2009 à La Garde, dans le Var.

 

Geisha

by karina_juliebarranger

 

Video: 3,52min

Geisha est une vidéo performance innocemment trash, conçue comme une auto-représentation en délirium. L’action érotique de se mettre du rouge à lèvre, est un jeu dans lequel le plaisir de jouir d’un geste répétitif dégénère, allant jusqu’à atteindre un point de basculement cathartique qui mène à la démesure et à la folie joyeuse. La revendication d’une sensualité rappelant l’enfance et ses jeux devient dangereuse, et emmène le spectateur jusqu’au monstrueux du personnage, jusqu’à la saturation de l’action. Si l’idée de départ est simplement narcissique, le résultat tourne à l’obsession, afin de révéler les côtés sombres et inquiétants de la jeune-femme.

La musique électronique produite par Timecode a été ajoutée aux images en 2007, créant ainsi un clip saturé d’excitation visuelle et sonore.

 

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Geisha a été présentée:

– au Jeu de Paume en 2002 lors d’une soirée évènement de la chaîne artistique Souvenirs from earth.

– à l’exposition 26ème rendez-vous des jeunes plasticiens en 2009 à La Garde (Var).

– au festival Nomades du Haut Marais en mai 2011.

– Geisha est régulièrement diffusée sur la chaîne d’art vidéo Souvenirs from earth.

– La vidéo est proposée à la vente sous forme de coffret numéroté en édition limitée à 3 exemplaires.
Un exemplaire a été vendue à la vente aux enchères #artvideo à Drouot en 2014, dirigée par Maître Vincent Wapler.

 

 

Mini reportage vidéo : Le travail de la projectionniste en cabine de cinéma. Ambiance des coulisses. 

Ayant longtemps exercé dans l’ombre, le métier de projectionniste de cinéma, dans plusieurs salles parisiennes, notamment d’art d’essai, j’ai eu envie d’immortaliser cette activité sur pellicule, avant le passage au tout numérique, en montrant une bribe de mon travail en cabine: rembobinage du film, chargement du bobineau sur le bras du projecteur…

Filmée par Tiago Fazito au cinéma le Saint-Germain-des-Prés.

 

Stylisme, habillage pour la vidéo « le déjeuner sur l’herbe » de Marcus Kreiss, diffusée à l’occasion de l’anniversaire de la chaîne Paris Première sous la verrière du Grand Palais.

 

Edito Ever Magazine. Photo: Mallory Morrison. Stylisme: Julie Barranger. Assistant photo: Shilloh Strong. Assistante styliste : Laura Cella. Maquillage et coiffure: Anne-Charlotte Lamon.

 

 

Edito Ever magazine. Photo: Quentin Caffier. Stylisme: Julie Barranger. Maquillage: Guilaine Frichot et Coline Roussel. Coiffure: Franck Nemoz. Assistante styliste: Tania Zekkout. Assistant photo et post-production: Max Laho et Richard Bord.